La phase de démarrage
La phase de démarrage, appelée aussi phase starter dure normalement trois jours. C’est le moment de réduire les dépendances liées au tabac par exemple, car durant cette période, la privation est quasi-complète, en guise de repas, on ne prend que des préparations de protéine. Au cours de ces premiers jours, l’organisme produit des substances cétoniques qui favorisent la perte de poids et accélèrent la déshydratation. En effet, dans un régime, la perte de poids ne se traduit pas uniquement par une fonte graisseuse mais également par une non-rétention d’eau. Il faut ainsi boire beaucoup d’eau à raison d’un litre et demi par jour. Certes, on peut prendre du café ou du thé non sucrés, mais les boissons alcoolisées sont à proscrire. Cette période constitue également une préparation psychologique en vue de l'adoption d'une nouvelle hygiène de vie et une nouvelle habitude alimentaire. L’organisme commencera ainsi à s’adapter progressivement à ces nouvelles habitudes et ne risquera pas d’être bousculé.
La phase minceur
Durant la phase minceur, le nombre de compléments alimentaires va être réduit progressivement et on réintroduit quelques aliments essentiels contenant des féculents comme du pain, des pommes de terre ou du riz. Malgré la réduction, on continue de prendre trois sachets protéinés en guise de déjeuner. On consommera aussi petit à petit de la viande maigre, de la volaille ou des œufs associés à des crudités ainsi qu’un laitage maigre. La viande rouge est autorisée mais limitée à 100 grammes. On aura ainsi droit à du faux filet, des abats ou du steak haché. Les poissons comme la limande, le turbot, le cabillaud ainsi que les crustacés comme le crabe et le homard, sont également autorisés durant la phase minceur car ils sont sources d’oméga 3. Au petit déjeuner, on prendra un sachet de protéines avec une boisson non sucrée et un laitage allégé tandis qu’au moment du goûter, on aura une barre protéinée. Les fruits, à l’exception de la cerise, de la figue et de la banane, sont aussi réintroduits progressivement.
La phase de transition
La phase de transition vise à rétablir l’équilibre de l’organisme par la réintroduction des aliments glucidiques dans l’alimentation. Au bout de 10 à 15 jours de transition, on arrêtera les sachets protéinés au petit déjeuner et on les remplacera par des tranches de pain beurré, sans dépasser toutefois 10 grammes de beurre par jour. On alterne ainsi le pain complet du déjeuner avec des légumes cuits à la vapeur ou des féculents, deux fois dans la semaine. Selon le protocole, on consomme 200 grammes de semoule ou du riz ou des pâtes ou encore des pommes de terre. Par ailleurs, les agrumes sont excellents pendant la transition. On peut également manger des fruits riches en vitamines comme les poires, les pommes, les abricots, la pastèque et les kiwis pour combler les carences occasionnées par les deux premières phases.
La phase de stabilisation
Le corps ayant été privé de certaines nourritures hypercaloriques va chercher à stocker toutes les calories pour se préparer à une éventuelle privation. Ainsi, au moment de la stabilisation, les risques d’effet yo-yo sont réels. Aussi, pour éviter que cela se produise, durant cette dernière étape du régime, il faut augmenter de manière progressive la quantité de nourriture, en bannissant toutefois les aliments lourds et trop caloriques. Cette phase vise ainsi à réhabituer l’organisme à manger toutes sortes d’aliments, mais en quantité réduite. Elle doit aboutir à la diète dite normacalorique, un mode d’alimentation qui consiste à apporter la quantité de calories adaptée aux besoins réels de l’organisme. En cas de non-observation du nouveau mode d’alimentation, on consomme deux substituts après un repas lourd ou avant même qu’on ne fasse d’écart, pour éviter la reprise de poids.