Proportion des fruits et légumes

En plus de l’apport nutritionnel en vitamines en tous genres et en oligo-éléments, les végétaux apportent à notre organisme des fibres particulièrement recommandées pour réguler notre digestion. C’est ainsi que fruits et légumes permettent de prolonger la sensation de satiété et de lutter contre la constipation. Par ailleurs, ces mêmes fibres permettent d’entretenir la flore intestinale.

Tous les bienfaits du régime crétois ne peuvent être ressentis que sur le long terme, le temps pour vous de vous adapter à ce nouveau style d’alimentation, et le temps pour votre organisme d’éliminer les toxines accumulées au cours des longues années d’alimentation déséquilibrée et lourde. Par ailleurs, afin de préserver l’équilibre nutritionnel recommandé par l’Oms, il est important de consommer les légumes, mais aussi les fruits en quantité suffisante : 200 à 250 grammes de légumes quotidiens pour une personne adulte, à répartir au déjeuner et au dîner, contre 250 grammes de fruits. Les fruits peuvent être répartis astucieusement par petits morceaux dans les céréales du petit-déjeuner ou dans le yaourt.

La place de la viande dans le régime crétois

Le régime crétois privilégie la viande blanche (poulet, oie, dinde et lapin) et surtout le poisson, à raison de 3 à 4 fois par semaine, ni trop cuit ni grillé. La viande rouge et les charcuteries sont à éviter autant que possible.

Le régime crétois et le lait de vache

Les produits laitiers d’origine bovine ne font pas la une chez les crétois. Étant trop gras, trop caloriques, il est préférable de les remplacer par les produits issus du lait de chèvre ou de brebis tels que le fromage blanc et le lait. En effet, ces derniers sont pauvres en mauvais cholestérol (Ldl cholestérol) et riches en bon cholestérol (Hdl cholestérol). Mais si par souci pratique, il vous est plus simple de vous procurer du lait de vache, choisissez impérativement l’écrémé ou à défaut le lait demi-écrémé.

Le yaourt fait cependant exception à cette règle de bon et mauvais cholestérol. En effet, avec son apport important en calcium et son faible taux en acides gras « saturés », le yaourt permet de réguler la cholestérolémie totale.

Boissons et huiles

La consommation quotidienne de vin rouge, pas plus de deux verres, grâce à l’action antioxydante des phénols permet de rendre le sang moins visqueux, donc réduit les risques de vaisseaux sanguins bouchés. Par ailleurs, les poly-phénols permettent d’oxyder le mauvais cholestérol de l’organisme.

Les boissons gazeuses, riches en sel et en sucre rapide sont à éviter, au profit de l’eau minérale, à raison de 1 à 1,5 litres par jour, et de jus de fruits naturels sans édulcorants ni additifs ni sucre. En effet, les sucres rapides conduisent à un effet « coup de fouet » rapidement marqué par un coup de pompe qui incitera à consommer davantage.

Les diététiciens préconisent les huiles riches en acides gras dits « insaturés ». A ce titre, on connaît surtout l’huile d’olive, mais les huiles issues de pépins de raisins, de poisson et de soja conviennent parfaitement. L’huile est utilisée en assaisonnement ou condiment pour les légumes, mais également pour la cuisson. Il faut éviter l’excès de zèle qui conduit à mélanger toutes les huiles, le résultat serait catastrophique pour l’organisme puisque leurs composantes chimiques risquent de réagir entre elles, aboutissant à la formation de toxines.